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🎙 Interview Last Train - Août 2015

Dernière mise à jour : 17 avr. 2020

Si les membres de Last Train ont tous 20 ans et des poussières, ce serait une grosse erreur d’en conclure qu’ils débutent dans la musique. En effet le groupe a officiellement vu le jour en 2005 et depuis ce début d’année le quatuor rock ne s’arrête plus : Prix Inouïs du Printemps de Bourges, concerts et festivals un peu partout en France mais aussi à l’étranger et lancement de leur propre label et agence, Cold Fame Records & Booking. De quoi devenir rapidement la nouvelle locomotive du rock français ? Un peu tôt pour le dire, mais en tout cas Last Train semble bien lancé sur les bons rails ! Rencontre avec le groupe juste après leur showcase dans le TGV Lyon-Paris dans le cadre de TGV Live, partenariat entre la SNCF et le festival Rock en Seine.



Zyva : Salut les gars. Bon désolé mais je ne vais pas faire très original pour débuter : est-ce que vous pourriez présenter un peu Last Train aux lecteurs de Zyva ?


Last Train : Alors Last Train on pourrait dire que c’est un groupe de rock brut et honnête, composé de 4 personnes qui font de la musique et qui s’aiment beaucoup. Voilà, ce n’est pas forcément la peine d’en dire plus !


Z : Vous avez fait beaucoup de choses par vous-mêmes, avec notamment Cold Fame qui est à la fois votre label et agence de booking (et dont les bureaux sont basés à Lyon, ndlr), et ça semble être concluant. Du coup autant j’imagine que vous ne regrettez pas d’avoir eu cette approche un peu Do It Yourself, autant ça n’a pas dû être évident par moments, notamment au début j’imagine ?


L.T : Au contraire, tout nous est vraiment tombé dans les bras directement. On a eu un héritage d’un million, on a investi 100 000 et là le reste est à la banque ! (rires). Plus sérieusement, on en a chié, et on en chie encore aujourd’hui. Mais l’an dernier a quand même été une bonne année : on était vraiment seuls de chez seuls et on cherchait à faire nos preuves, car on avait encore tout à prouver, et là ça fait quelques mois qu’on est davantage entourés avec notamment notre manager qui est juste là, ainsi que plusieurs partenaires, que ce soit pour les tournées, le label et tout le reste. Donc certes on fait beaucoup de choses nous-mêmes mais on reste conseillés par plein de monde et ça nous aide aussi à avancer.


Z : Effectivement, vous avancez plutôt bien : vous vous retrouvez sur cette opération TGV Live avec la SNCF et il y a évidemment le concert à Rock en Seine dimanche (30 août, ndlr), entre autres…


L.T : Oui c’est clair que ça fait plaisir d’avoir Rock en Seine à la clé ! On a joué aussi sur d’autres gros évènements comme Garorock, au Québec aussi, c’est un peu un rêve de gamin qui se concrétise. Mais je préfère encore me dire que j’ai une quarantaine de dates sur deux mois plutôt qu’une date importante. On est vraiment accros à la tournée, c’est ça qui nous motive le plus. Après c’est certain que d’avoir Rock en Seine en fin de tournée c’est super cool mais à la limite on préfère faire les 30 dates qu’il y a avant. Le quotidien de la tournée, c’est vraiment ça qui nous fait kiffer.


Z : Et après le concert dimanche, quelle sera la suite justement ? Encore des dates, d’autres projets ?


L.T : Là on finit la tournée d’été pendant laquelle on aura joué dans beaucoup de festivals et on aura encore deux dates en septembre. Ensuite un tout petit peu plus tard ça devrait être un bel automne, avec beaucoup de concerts un peu partout en France et qui seront bientôt annoncés. Donc on ne fait pas vraiment de pause en fait.

Z : Oui, ça s’enchaine bien ! Sinon côté studio, vous aviez sorti l’EP Cold Fever en 2014, est-ce qu’il y a du nouveau depuis ?


L.T : On en est toujours là ! (rires) On prend bien notre temps avant de sortir un album complet, ça compte vraiment le premier album d’un groupe, on y accorde beaucoup d’importance. Mais entre temps on va sortir un nouvel EP 4 titres à la rentrée, pour faire patienter avant l’album qui est prévu pour l’année prochaine. Je t’avoue que tu as un peu d’exclu là. Zyva, ça balance du gros scoop (rires) !


Z : Voilà c’est ça qu’on veut ! Un petit mot sur le showcase en partenariat avec Rock en Seine et la SNCF maintenant : comme ça s’est terminé il n’y a pas longtemps, à chaud vous avez vécu ça comment ? Déjà pour se mettre en place, ça n’a pas dû être évident vu comme l’espace était réduit ?


L.T : Ah c’est sûr que c’était un peu spécial ! Ce n’est pas vraiment le type de configuration que l’on préfère, surtout que depuis des mois on a pris l’habitude de jouer assez fort et sur des scènes plus grandes, donc là ça faisait bizarre. Mais on tient à dire qu’on est prêts à jouer partout et on aime bien aussi ce genre de challenge. D’ailleurs on a déjà joué dans des endroits où on n’avait pas forcément plus de place que tout à l’heure. On a aussi joué en festival juste avant un groupe de reggae et les gens venaient peut-être davantage voir du reggae que pour nous. Mais dans tous les cas on va jouer avec les mêmes intentions, en essayant de faire adhérer les gens à notre live, quelle que soit la situation. Que ce soit devant 10, 1000 ou 5000 personnes, le but c’est qu’à la fin les gens kiffent à fond. Et c’est vrai que le côté challenge nous plait bien en fait.


Z : Bon, même si c’est tentant, je vous épargne les jeux de mots pourris Last-Train + concert dans un train, par contre j’ai quand même une question en rapport avec ce showcase : votre dernier voyage en train, c’était quand et pour aller où ? J’espère que vous n’allez pas me dire que c’était ce matin pour venir à Lyon !


L.T : Et si, c’était bien ce matin !


Z : Évidemment… Et avant ça alors ?


L.T : C’était avant-hier. En fait on prend pas mal le train, du coup si on pouvait avoir un partenariat avec la SNCF pour avoir tout le temps des billets gratos, ce serait pas mal. Ou alors un truc style des Miles (rires) ! En fait on voyage beaucoup en van, mais comme on n’est plus tous au même endroit on se rejoint très souvent en train.


Z : Vous êtes de Mulhouse à la base, et maintenant vous êtes un peu dispersés ?


L.T : Oui, notamment entre Lyon, Paris… On fait les répéts par Skype en fait (rires !)


Z : La voilà la solution ! Sérieusement, ce n’est pas trop difficile d’arriver à se retrouver pour répéter ?


L.T : Non, ça va. Et puis là on fait surtout des concerts en plus.


Z : On va finir sur la question classique Zyva vu qu’on va bientôt arriver à Paris : est-ce que vous pourriez nous donner un titre d’un artiste qui vous représente vous ou votre musique ?


L.T : En fait on écoute vraiment beaucoup de choses différentes, et on fonctionne pas mal par phases. Un des gars du groupe va kiffer un truc à fond et on va tous le suivre car on a globalement tous les mêmes goûts, puis on va finir par s’en lasser et par passer à autre chose. Mais il y a un truc qui nous a vraiment tous convaincus et qui continue à nous plaire, c’est Go Tell Fire to the Mountain, l’unique album des anglais de WU LYF. C’est pourtant très loin de ce que l’on fait sur le plan musical mais on s’y retrouve à fond et ça pourrait bien nous définir.


Last Train, à retrouver en concert à Annemasse le 18 décembre et à Annonay le 29 janvier 2016.


👉 Yann B.

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